C’est ce qu’ont rapporté diverses sources hier, ajoutant qu’une rencontre des syndicats du secteur public aura lieu afin d’étudier la situation.
Le refus des révisions pourra engendrer des manifestations de protestation. Toujours selon les mêmes sources, le représentant du CNAPEST, Nouar Elarbi, a indiqué que les enseignants sont déçus par rapport à cette nouvelle grille des salaires.
Il a précisé, à cet effet, que les enseignants ont occupé le 9° et 10° échelon, en ajoutant que les licenciés occupent le 11° échelon. Dans le même sillage, M.Elarbi a constaté, pour sa part, qu’il y a une contradiction dans la mesure où cette nouvelle grille est censée prendre en considération les diplômes obtenus, mais les enseignants n’en bénéficieront pas.
Parmi les points pour lesquels le CNAPEST demande la révision, le salaire de base des enseignants, fixé à 22 000DA dans la nouvelle grille, qui représente le tiers de celui des haut échelonnés, à savoir les médecins, fixé à 66 000DA, alors que les enseignants ont demandé 80% du salaire de base des hauts échelonnés.
Le CNAPEST affirme, selon la même source, que les syndicats du secteur public doivent être mêlés à la préparation de la grille des salaires pour éviter tout déséquilibre.
Pour sa part, le président de l’Union nationale des travailleurs de l’éducation, Mohamed Idar, a soutenu l’idée du recours à la manifestation en cas de refus à la révision.
Il a par ailleurs ajouté que l’augmentation des salaires de 3000DA n’est que de » la poudre aux yeux « , du moment que l’augmentation a été effectuée sur le salaire de base et non sur le salaire global.
Il n’y a pas de nouvelle grille de salaires, mais une autre révisée au profit des travailleurs classés au 17° échelon, a-t-il soutenu.
D’après le même quotidien, le président de l’Académie nationale des enseignants du moyen et du technique, M. Meziane Meriane, a affirmé lors de son intervention, que cette nouvelle grille de salaires est ambiguë, surtout en ce qui concerne les enseignants.
S. O.