L’espoir renaissant de Koceila

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Lors de la remise du Prix du mérite Ali-Zamoum à Boghni, au siège de l’Association, nous avons été surpris par la présence d’un enfant dont le visage a été complètement transformé par des opérations chirurgicales.

Koceila Tassa, puisque c’est de lui qu’il s’agit, victime de graves brûlures l’ayant défiguré, a enfin retrouvé un visage humain grâce à l’association “Espoir pour un enfant” de Montpellier, en France, qui l’a prise en charge depuis plus de six mois. Bien sûr, et ce n’est un secret pour personne, c’est à l’intiative de l’association Tagmats Ali-Zamoum qui a fait des démarches et qui entretient un lien étroit avec leurs collègues d’outre-mer. Koceila qui porte actuellement un masque, permettant de préserver son nouveau visage, a subi plusieurs interventions, vu la gravité de ses brûlures et sa prise en charge, selon M. Zourdani, le premier vice-président de Tagmats, a coûté les yeux de la tête à cette association française.

Pour rappel, cette dernière fait tout pour rendre espoir – d’où l’appelation de l’association – aux enfants souffrant de maladies, plutôt de malformations multiples, nécessitant des soins esthétiques, et issus de différents pays, soit d’Amérique latine, d’Asie, d’Afrique ou d’ailleurs. Koceila ajoute notre interlocuteur, est attendu en France dans quelques mois pour une autre étape de ces soins. Et comme la prise en charge dans l’Hexagone nécessite la disponibilité d’une famille d’accueil, Koceila et d’autres ont trouvé la chaleur familiale chez M. Benfreha, membre de l’association accueillant, et accompagnateur d’enfants pour l’Algérie. M. Zourdani nous dira qu’il a adressé une lettre de remerciements aux membres de l’association française après le retour de Koceila au pays, dans laquelle il a également transmis les remerciements de la famille de celui-ci, originaire d’Ath-Youcef. Avant Koceila, c’était une fille de 2 ans, Lydia Meziani de Aïn Zaouia, qui avait été prise en charge par “Espoir pour un enfant” durant 3 mois, pour corriger une malformation de la lèvre supérieure, appelée dans le jargon médical “bec de lièvre”. Après le retour de sa fille avec son nouveau look, M. Meziani, père de 12 anfants, n’a pas caché sa joie et a dit qu’il n’y croyait pas vraiment avant de la revoir, il remercie vivement il l’association “Tagmats Ali-Zamoum” et “Espoir pour un enfant”. Tant que ces associations partageront les soucis des familles dont les enfants souffrent, ou ayant une malformation quelconque, l’espoir sera toujours permis.

S.A.

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