M. Noureddine Moussa a précisé dans son intervention devant la presse nationale, que ces prévisions concernent 300 logements du reliquat du programme inscrit en 2001 et 25 000 autres relatifs au programme 2002.
Concernant toujours ce programme, et selon le ministre, la capital a encore une fois pris la plus grosse part avec 10 500 logements, tandis que 10 000 logements sont attendus avant fin 2007, dont la moitié à Alger.
Afin de parvenir à la concrétisation de cet objectif, M. Moussa a réitéré sa demande aux responsables des sociétés de réalisation d’œuvrer, notamment celles qui viennent reprendre les sites qui sont à l’arrêt, pour réduire les délais de livraison avec la prise en considération de la durée des travaux de voiries et réseaux divers (VRD) ainsi que l’aménagement extérieur des sites.
Par ailleurs, M. Noureddine Moussa, a annoncé, que des ateliers de travail programmés avant la fin septembre pour traiter les différents problèmes de gestion, d’exploitation et d’entretien des logements AADL sont prévus pour dimanche prochain et devraient connaître la participation de toutes les parties concernées (maîtres d’ouvrage, gérants, bénéficiaires et sociétés de réalisation).
Le ministre s’est arrêté notamment, lors de sa tournée, à la cité des Bananiers, Heuraoua, Draria et Bach Djerrah. Dans la cité des Bananiers, où il reste encore près de 700 logements à livrer d’ici fin 2007 sur un programme total de 2.356 maisons, M. Noureddine Moussa, et, suite à l’interpellation des locataires ayant bénéficié des tranches précédentes, sur le manque de sécurité et d’éclairage public dans leur cité, ainsi que la présence des eaux usées dans les caves des bâtiments, a donné des instructions aux services concernés afin de régler dans les plus brefs délais tous les problèmes posés par ces locataires.
S’agissant des 2 100 logements de Heuraoua, et des 1 680 de Draria, ces derniers sont à réceptionner vers la fin de l’année en cours après l’achèvement des travaux de VRD et de finition extérieure.
Par contre, le site de Bach Djerrah contenant 580 logements, accuse un grand retard, car les travaux ont été arrêté depuis trois ans après la résiliation du contrat avec une société turque qui n’avait pas honoré ses engagements.
La réalisation de ce site a été confiée à une compagnie chinoise qui s’est trouvée dans l’obligation de recommencer les travaux à zéro dans un délai initial de 22 mois. Par contre le ministre a exigé d’en finir avec ce site dans un délai maximum de 18 mois, après avoir était accueilli par un groupe de bénéficiaires contestant ce retard dans les travaux.
Lynda Louifi
