L’Olympique d’Akbou, dans son périlleux déplacement à Alger lors de la rencontre comptant pour la première journée du championnat de la Régionale I centre a été battu par le CRB, Bordj Kiffan sur le score de 2/1. Pourtant les Akbouciens auteurs d’une bonne préparation de l’intersaison ont bien débuté la partie n’était-ce les sifflets d’un arbitre à tort et à travers (sic !) avantageant ainsi les locaux, qui les a freiné quelque peu dans leur domination assise sur les Bordjis des les premières minutes de jeu. Ainsi, on jouait la 8’ de jeu quand un défenseur akboucien amortit le ballon de la poitrine. L’arbitre siffla un penalty que transformera un attaquant de Bordj. En seconde mi-temps, les Olympiens recevant les consignes de leur entraîneur sont repartis de plus belle à l’attaque dans l’esprit de plier le match en leur faveur mais paradoxalement ce sont les locaux qui en rajoutèrent un second but. Ne baissant pas les bras, les visiteurs créèrent beaucoup d’accessions de scorer dont une seule a fait mouche réduisant ainsi la marque.
Pour Hamici, le coach akboucien, c’est une défaite infligée aux Olympiens par l’arbitre et non par l’équipe adverse, “de mémoire d’entraîneur je n’ai jamais vu un arbitre aussi partial que comme celui qui a officié la rencontre mettant aux prises l’O Akbou au CRB Bordj Kiffan. Il nous a accueillis à froid des la 8e minute de jeu. Par cette maladresse faite sciemment il a sapé le moral de mes joueurs qui ont perdu depuis confiance en sachant pertinemment qu’il ont perdu d’avance cette rencontre”, dira avec amertume et regret l’entraîneur akboucien, qui a rajouté en substance : “Tout a été préparé par les organisateurs et les joueurs de l’équipe locale qui sont allés jusqu’aux intimidations et agressions comme le coup de poing reçu par Mebarkou au visage ou les insultes qui ont fusées sur Abdesslam”. Ne mâchant pas ses mots devant une injustice qu’il n’arrive pas à digérer, il dira “Dieu merci si mon équipe a perdu, autrement dit, si on avait gagné ce match, on ne nous aurait pas laissé sortir du terrain sain et sauf”, témoigna-t-il en mettant à l’index la machination infernale des banlieusards de la capitale décidés plus que jamais à gagner ce match quelque soit les moyens à utiliser, bon ou mauvais. Pour les visiteurs, c’est une rencontre cauchemardesque à mettre aux oubliettes.
L. Beddar