Risques de cafouillage

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l A dix jours de la date-butoir de dépôt des candidatures pour le renouvellement des APC et des APW, les candidats indépendants et les petits partis paniquent et crient au scandale devant ce qu’ils jugent être des obstacles dressés sciemment contre eux par l’administration pour les empêcher d’être au rendez-vous du 29 novembre. Dans une conférence de presse qu’ils ont animée dans la soirée de jeudi, Allaoua Mouhoub, tête de liste indépendant Chemaâ pour l’APC de Béjaïa et Boubekeur Atik responsable du bureu MDS de Béjaïa s’insurgent en termes très véhements contre “ la décision de limiter la légalisation des signatures à la seule personne du P/APC alors qu’il lui est matreriellement impossible de faire face à l’affluence a des citoyens et de valider un nombre considérable de documents sachant qu’un minimum de 2 500 signatures est exigé pour chaque liste”. Mais s’il est jugé excessif, ce n’est pas le nombre de signatures qui contrarie les candidats mais la manière sournoise dont les décideurs comptent les éliminer de la compétition. Bien que confiant quant au nombre de parrainages déjà récoltés, M. Mouhoubi a, au cours de son intervention, exprimé sa crainte de voir sa liste ne pas aboutir du fait d’une part du peu d’entrain manifesté par l’administration chargée de la validation des signatures et d’autre part du cafouillage qui ne manquera sans doute pas de se produire, vu le temps très restreint et le nombre considérable de signatures à valider, au moment de la récupération des document par les citoyens ou par les candidats parrainés

Pour que les parrainages aient une chance d’arriver à bon port, le conférencier suggère que la délégation de signatures à l’effet de valider les parrainages soit donnée aux officiers de l’état civil comme le prévoit d’ailleurs la législation en vigueur

B. Mouhoub

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