On n’y croit pas trop côté  » petits partis  »

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l A quelque 6 jours de la date limite du dépôt des listes de candidatures fixée au 9 octobre prochain, le pari paraît de moins en moins évident pour lesdits petits partis d’être au rendez-vous, et partant, d’espérer quelque représentation aux élections locales du 29 novembre prochaine. Une désillusion constaté chez au moins trois de ces formations, dont l’ANR, de Rédha Malek, le PST de Salhi Chawki, et le MDS de Hocine Ali. M. Amar Lounis, membre de la direction de l’ANR, avoue clairement et d’emblée que la décision de participation de l’Alliance n’a pas encore été prise. Mais le ton est à la résignation dans la mesure où il affirme que  » c’est très difficile  » et que  » nous rencontrons d’énormes difficultés à cause des nouvelles exigences de la nouvelle loi électorale « .

Même état d’esprit au MDS de Hocine Ali qui, tout en évoquant les  » immenses difficultés  » à satisfaire aux critères de la loi électorale, ne reconnaît pas moins que l’option de participation de son parti n’est qu’un  » moyen de contact  » avec les citoyens. Soit une opportunité explique-t-il de faire campagne auprès d’eux pour mieux se faire connaître, au-delà de l’échéance électorale dont la nouvelle loi, dénonce-t-il consacre  » des collèges électoraux en fonction des intérêts du pouvoir en place « .

S’agissant des listes et des candidatures, autant l’ANR que le MDS, semblent loin du but, étant selon ce qu’ils suggèrent en panne de candidats. Et, ce même si Salhi Chawki du PST, compte  » peut-être  » gagner quelques candidatures au niveau des petites communes dans la mesure où  » moins la commune est de grande envergure et plus le parti aura des chances de polariser les sympathies et vice versa…  » Pour le PST, la démarche de participation vise également à de profiter de l’opportunité pour  » faire campagne « .  » Nous avons pour cela visé une trentaine de wilayas, mais nous pensons n’en toucher que 19  » avoue-t-il. Et M. Chawki, de reconnaître sans ambiguïté que le défi d’être présent au rendez-vous du 29 novembre  » est en réalité impossible « . Néanmoins, les trois partis, à l’instar des autres formations que pénalise la nouvelle loi électorale n’y vont pas de main-morte pour critiquer cette dernière, en tant qu’instrument  » d’interdiction de la concurrence électorale  » selon Chawki et Hocine Ali estime d’autant plus  » injustes  » les critères du nouveau texte que celui exigeant la collecte des 3% des inscrits pour ouvrir droit à une participation électorale,  » n’est même pas à la portée desdits grands partis « , dans la mesure où les derniers résultats des Législatives du 17 mai, selon Chawki, feraient état de seulement  » 3% de l’électorat qui ont voté pour le RND et le MSP « .

Une situation qui est très vraisemblablement celle de quelque 13 autres partis qui se sont d’ailleurs il y a quelques semaines réunis autour d’une  » Alliance pour la défense de la démocratie « , à savoir, les ME, MJD, AHD54, le MEN, MNND, PNSD, FNIC, PRA ; RA, MNE, RPR, FND,PRT.

H.O

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