Makhlouf ne passe plus inaperçu sur les places publiques. Très apprécié par la masse juvénile qui compose son public lequel ne cesse de s’agrandir de jour en jour, il ne peut se permettre une balade privée en ville sans être apostrophé de partout.
Mais ce n’est pas pour autant qu’il prendra la grosse tête.
Quand il en parle, il dit ceci : « Vous savez, le chant qui m’a donné cette notoriété je ne l’ai jamais fait dans ce but. ça fait certes plaisir de voir qu’on est apprécié, c’est un plus, c’est très encourageant mais c’est avant tout une passion que j’assouvi.
J’éprouve énormément de plaisir à partager ces moments avec le public, et je lui dois beaucoup. Sans lui je ne sais pas quel sens aurait ce que je vis… Je crois que je manquerai toujours d’un énorme apport sans lui, et peut-être que je n’aurai plus goût à la chanson. Je ne suis comblé que lorsque je sens que je suis entouré ». Pas la peine qu’il en rajoute pour comprendre son attachement à son public. Mais sur scène, c’est à peine qu’il ne dit pas qu’il n’est présent que physiquement. « Quand je prend le micro dans ma main, j’oublie tout, je ne vois rien.
Rien ! Aucune beauté ne peut me déconcentrer même si j’avoue que j’ai un grand faible pour le beau. Mais ce moment en là, je suis en voyage, au fond de moi, dans mon univers, celui de la chanson qui m’emporte. Mes chansons, je les vis toutes… Pleinement !»