C’est bientôt le 12e SILA

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Devenu un rendez-vous incontournable aussi bien pour les participants que pour le public, le Salon international du livre est une double occasion de constater l’évolution du marché du livre en Algérie et des relations entre les professionnels des pays étrangers.

Le choix du thème générique « Libertés et imaginaire » est motivé par le souci de mettre en lumière « les forces libératrices qui sont l’œuvre dans la littérature arabe contemporaine ».

Bien avant l’ouverture du Salon international du livre, 510 maisons d’édition dont 130 algériennes ont déjà confirmé leur participation au XIIe Salon international du livre d’Alger (SILA) qui se déroulera du 31 octobre au 9 novembre prochain. Le chiffre a été dévoilé par les organisateurs de ce salon sur le site de ce dernier. Comme signe de la notoriété grandissante du SILA sur le marché de l’édition littéraire mondiale, il est prévu la participation de 27 pays, parmi lesquels certains participent pour la première fois comme les Etats-Unis et les pays d’Amérique latine.

Les préparatifs sont largement avancés à deux mois de l’ouverture du salon lequel est devenu au fil des années, l’un des plus grands événements culturels du bassin méditerranéen. En outre, ils entendent bien favoriser la session des droits d’éditions, la coédition, la coproduction, la traduction et inciter les investissements dans le domaine de l’édition et des arts graphiques. Pour mieux faciliter la participation, les organisateurs de ce salon ont dû introduire des améliorations organisationnelles qui faciliteront encore plus le processus de participation. Parmi ces améliorations, il y a lieu de citer qu’à partir de cette année, chaque participant est tenu de limiter à 50 exemplaires le nombre de titres exposés et les ouvrages doivent avoir été édités depuis moins de 5 ans. Ce qui permettra, aux visiteurs « d’avoir accès à une plus grande variété des œuvres exposées, choisies parmi les productions les plus récentes ». Pour toute expédition d’ouvrages vers Alger, les éditeurs devront avoir reçu l’accord préalable de la commission présidée par le ministère de la Culture, ce qui évitera les difficultés et les malentendus enregistrés, notamment au niveau des procédures de dédouanement lors des éditions précédentes. L’édition de cette année sera placée sous le thème générique de « Libertés et imaginaire », ce choix, le président du comité d’organisation l’explique par le souci de mettre en lumière « les forces libératrices dans la littérature arabe contemporaine », d’autant plus que l’événement coïncide avec la manifestation culturelle « Alger, capitale de la culture arabe ». Aussi, une place de choix sera-t-elle accordée aux écrivains arabes qui ont « célébré la liberté de la pensée et le besoin d’affranchissement des sociétés arabes ».

La manifestation « Dix romans, dix voix féminines » permettra d’accueillir des femmes écrivaines parmi les plus marquantes de la littérature arabe. De grands noms de la littérature arabe contemporaine seront ainsi présents à Alger à l’image de Alaa Al Aswany, l’auteur du best-seller L’immeuble Yacoubian et du poète marocain Abdelatif Laâbi. D’autres éminents invités rehausseront le Salon par leur présence.

M. Boucenna cite l’islamologue Mohammed Arkoun et le célèbre exégète syrien El Bouti. Les organisateurs ont également tenu à inviter Gisèle Halimi et Me Jacques Vergès qui participera à un débat sur la commémoration du 1er novembre 1954 lequel coïncidera avec l’ouverture du Salon.

Enfin, il est à noter que cette manifestation livresque a été placée sous le haut patronage du président de la République en collaboration avec les ministères de la Communication et de la Culture ainsi que de l’Entreprise nationale d’édition et de publicité (ANEP).

Kafia Aït Allouache

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