“Nous ne quitterons pas l’entreprise, même si nous devons y sortir morts. Il (Le P.DG) a bousillé notre carrière, on ne le lui pardonnera jamais, même devant Dieu”. C’est en ces termes que se sont exprimés les licenciés de l’unité MAC-Soum (Manufacture chaussures Soummam), à la sortie du tribunal d’Akbou où ils ont comparu, le 29 mai, suite à la plainte de leur employeur. Leur avocat leurs a appris que le report est prononcé pour le 5 juin pour eux, et au 13 juin pour les ouvriers auxquels a été signifiée la mise en fin de contrat le 30 de ce mois de mai. Pour rappel, M.Titouh et ses deux collègues ont été licenciés parce qu’ils ont été considérés comme “perturbateurs” par leur employeur dans l’affaire de mise en cessation de fonction de 87 ouvriers contractuels et qui a généré une révolte de ces derniers. C’est ce que nous ont expliqué les 3 licenciés. Les “mis en fin de contrat”, tel que le souligne le PDG, rejetant le terme de “compressés”, ont jugé arbitraire et injuste qu’ils “soient mis à la rue” (selon leurs propres termes) après avoir travaillé avec courage et dévouement durant la période d’échantilonnage pour le marché qui leur a été octroyé par le ministre de l’Emploi et de la Solidarité nationale.
Taos Yehou