Bien que Draâ El Mizan aspire à devenir wilaya déléguée dans le prochain découpage administratif, certains services qui existaient jusquelà commencent à manquer. On commencera par exemple de l’agence foncière intercommunale devenue une antenne de wilaya qui a été affectée à Boghni. On parle aussi d’une agence de la CASNOS à Boghni alors que pour la CNR l’annexe est ouverte à Draâ El Mizan. Le dernier à avoir quitté la ville de Draâ El Mizan après plus de vingt temps d’exercice est le notaire. En effet, le départ de ce dernier à la capitale Alger est perçu comme un manque aussi bien par les usagers que par les associations de la société civile. “On ne comprend pas pourquoi, on laisse partir une telle personne trop sollicitée pour la délivrance de nombreux documents notariaux. Car, il faudrait savoir que toute transaction commerciale doit transiter par le notaire”, nous a signalé un membre d’une association. Pour de nombreux citoyens, l’inexistence d’un tel service est une corvée, pour tous les usagers de Chabet El Ameur jusqu’à Draâ El Mizan en passant par Tizi Ghenif. Beaucoup de personnes venues dernièrement délivrer des actes ont rebroussé chemin. Et ce n’est qu’après quelque temps qu’elles ont appris que Maître Belounis est parti. “On ne sait si vraiment il y a une réglementation qui exige l’affectation de tels fonctionnaires selon les besoins de la région. Comment se fait-il qu’à Boghni par exemple, il y a trois notaires ?”, se demande un citoyen arrivant d’un village de M’kira à plus de quarante kilomètres de Draâ El Mizan. Aussi, les usagers de ce service attendent une réponse qui de droit pour réduire toutes leurs paires. “C’est une perte de temps et d’argent, il ne faudrait pas oublier que pour délivrer par exemple un acte de succession, tous les héritiers doivent défiler devant le notaire. Donc, louer un bus pour aller vers un autre notaire”, ajoute un autre citoyen. Cela étant, le départ de ce notaire pénalisé davantage les citoyens de toute la région.
Amar Ouramdane