l …Juste après leftur, le tout-Ait R’gad s’est donné rendez-vous deg ugaraj n Sadiya l’euro. Ils étaient qecuc mecuc là. C’est pour la première fois, depuis l’avènement des ârchs, qu’un conclave di taddart a réuni autant de monde. Llant ula d timgharin. A leur tête Cabha n at Belqasem.
Après l’incontournable aghuru d ddawa n lxir, l’ordre du jour est arrêté par ccix Mohand : répertorier les volatiles n taddart, identifier le foyer du H5n1 et définir les mécanismes à mettre en œuvre pour combattre la maladie.
Se limiter à ces trois points de l’ordre du jour n’a pas été facile. Quelques délégués avaient proposé de boycotter les locales et les élections à venir jusqu’à l’arrestation et jugement des commanditaires et propagateurs du H5n1
Le vieux Dezdeg, président d’honneur du conclave extraordinaire, invite les délégués n texlijin, n yedrumen et Cabha, la porte-parole n temgharin à faire leurs propositions. Après concertations qui dureront almi d shur, les porte-paroles reviennent avec leurs appréciations :
Diligi n texlijt ufella : “Nous avons compris ! Le pouvoir maffieux et assassin a inventé le H5n1 pour casser du délégué. Ihi, nous lui disons faqu ! De toute façon nugh tannumi d tkerkas n udabu amesbatli. Non, le H5n1 ne nous atteindra pas…pouvoir assassin !
Diligi n texlijt n wadda : je propose d’incinérer tiyuzad, idanduten et même iwetlan pour plus de sécurité. En suite exiger du pouvoir maffieux et assassin dommages et intérêt. Exiger aussi quatre vétérinaires assermentés et permanents di taddart pour éviter pareil catastrophe dans le futur”.
Diligi n wedrum ufella : “Je suis d’accord pour que l’Etat nous rembourse, mais pas pour incinérer akk tiyuzad d iyuzad et surtout pas iwutlan qui ne sont pas concernés. Par contre, pour empêcher le H5-agi de se propager, nous exigeons iqaciren, des préservatifs spécialement conçus pour iyuzad… prévenir c’est guérir”.
Cabha tadiligitt n temgharin : “Tiyuzad-nnegh ur ten-yugh wara. Macci même pas d buchit i helkent. D lxiq* kan ixaqent. Ihi, bac ad qaqint de nouveau, ad sefrurxent, il leur faut plus de liberté, de divertissements et surtout le droit ad mijnacent d uyazid i bghant.
* Tayazidt d-idallen si ttaq
D lxiq ay txaq
D adu n lehbab ay tectaq
T. Ould Amar
t.ouldamar@yahoo.fr