Edifiée à partir des années 70, la cité des 140-Logements du quartier Timezeghra, baptisée du nom d’un martyr de la Révolution (1954-62), Chabour Mohand Seghir, et constituée d’un ensemble de sept immeubles, à l’angle de deux voies de circulation de réseau de desserte intérieure à la ville de Sidi Aïch. La cité est délimitée de l’autre côté par un vaste terrain pentu planté d’oliviers. A ce propos les membres du comité de cité et les jeunes résidants stigmatisent.
“En cas de pluies torrentielles, le sol de la cité devient un véritable océan. Qu’attendent les autorités concernées pour enfin penser à endiguer de manière efficace le ruissellement pluvial des eaux ?”. Et d’ajouter : “Il est inacceptable que des dealers choisissent les alentours de notre cité comme lieu de prédilection, aussi bien le jour que la nuit”.
En écoutant les interlocuteurs de la même cité, l’on comprend, comme l’on constate de visu, que les conditions sont lamentables au point de soulever le dégoût des habitants “Na Kendja”, veuve de chahid, s’exprime : “Nous n’échappons ni aux mauvaises odeurs, ni aux moustiques. Lors de nos déplacement nous enjambons des rigoles d’eau usées, nous risquons à chaque fois la maladie avec nos enfants”.
Enchaînant sur la question d’hygiène, l’on vous propose de visiter les lieux où un résidant prend la parole : “-L’existence dans la cité de cabinets médicaux pose avec acuité le problème des déchets produits de l’activité ou exercice médical, au lieu du transfert de ces matières, pour leur incinération ou traitement en lieu sûr, ceux-ci sont déposés pour leur collecte comme de vulgaires ordures ménagères”. Un autre poursuit : “Il n’est pas rare que nos enfants, curieux qu’ils sont, dénichent des seringues pour jouer avec……Félins et canidés errants fouinent dans ces ordures……, un cas de rage féline suivi de morsures, a été enregistré il y a quelques mois”. Toujours sur les conditions entourant la vie en cette cité, l’on entend : “Les plafonds de certains logements des derniers étages sont devenus des passoires, leurs locataires désarmés face à cette situation, sont tout simplement obligés de déserter les chambres les plus touchées par l’infiltration et l’humidité.”
Les membres du comité de cité dont les requêtes ont fait le tour des bureaux de différentes autorités locales et celles wilayales, réclament entre autres un espace vert, un stade de proximité ainsi que la pose de ralentisseurs sur l’axe “Place des trois horloges – Cité Sempac”, au niveau de leur quartier.
Nadour Youcef