Cela devient de plus en plus dur pour les conducteurs de se frayer un chemin, sur la route principale de la commune de Beni Douala. Les stationnements anarchiques, les trottoirs étant squattés par les commerçants, y sont pour beaucoup. Etant une route commerçante, les déchargements de marchandises désorganisés et aléatoires enveniment la situation. Cela sans parler des nombreuses stations de transport des voyageurs improvisées ici et là et qui se déplacent surtout comme bon leur semble. Ceci dit, cet état de fait ne semble plus affecter les utilisateurs de cette route, ni les commerçants et encore moins ses habitants. Mais en ce mois de carême, cela devient infernal.
De jour comme de nuit, on ne peut plus circuler à Béni Douala, que l’on soit véhiculé ou simple piéton. On se demande parfois où certains ont bien pu dénicher leurs permis de conduire ou bien à quel code de la route ils peuvent bien se référer ? Leur façon de conduire et de se comporter nous montre déjà qu’ils sont loin de toute valeur et de tout civisme. Quant au Code de la route, il semblerait que ces individus aient trouvé leur permis de conduire dans des pochettes-surprise. Quand en sait que ces fameuses “autorisations d’homicide” se vendent comme de vulgaires chaussettes, il y a de quoi s’alarmer. Enfin, revenons plutôt à la circulation à Béni Douala. La nouveauté également en ce mois de carême, c’est la file de voitures stationnées le soir au niveau des mosquée à l’heure des “tarawih”.
Rien d’alarmant ni de condamnable, si ce n’est l’emplacement de ces mêmes mosquées. Là où ça coince, c’est quand on choisit de stationner sur une chaussée rétrécie et de surcroît quand il s’agit déjà d’un virage. Les habitués de la grande mosquée de Béni Douala, située juste en face d’Akhal Aberkane, sont à l’origine de nombreux désagréments. Durant tout le temps que dure les “tarawih”, les conducteurs doivent faire de nombreuses acrobaties pour emprunter le virage. Sans compter le danger que cela représente pour eux.
Un véritable calvaire que vivent les habitués de cette route, notamment depuis le début du mois de carême. Ceux-là devront se réjouir de la fin de mois de ramadhan. Dorénavant, seuls les vendredis leur rappelleront l’enfer qu’ils ont vécu un mois durant.
Samia A.
