Les enseignants contractuels de tamazight de Bouira ne lâchent pas prise et poursuivent leurs actions de protestation tous azimuts pour leur réintégrations.
Se sentant lésés dans leurs droits et exploités pendant des années, ils ne cessent depuis la rentrée scolaire en cours de frapper à toutes les portes pour faire valoir leurs revendications. En vain. Ainsi, après leur déplacement au Ministère de l’éducation nationale à Alger, leur sit in devant le siège de l’académie de Bouira il a de cela deux semaines où ils avaient momentanément bloqué la rentrée du siège de l’académie avant de buter au forcing des services de l’ordre pour terminer leur action par un sit in sans obtenir une quelconque solution à leur épineux problème.
Ces derniers, au nombre de 35 ont foulé le pavé de la ville de Bouira le mercredi dernier banderoles en main drainant avec eux quelques sympathisants à la cause entre délégués du mouvement citoyen, des citoyens ainsi que des élèves cartables en main. Une autre action de protestation malgré la chaleur caniculaire et l’effet ramadhan a eu bien. Après avoir observé un sit in devant le siège de la Direction de l’éducation, ils se sont dirigés de siège du cabinet du wali sous escorte policière.
Après une longue attente c’est le chef du cabinet qui de nouveau recevait une délégation, les représentant pour réécouter les même revendications sans pour autant préconiser une quelconque solution, étant dépassés par le problème, les protestataires sont ainsi rentres chez eux bredouilles, la mort dans aime, mais ne désespèrent pas pour revenir à la charge jusqu’à la satisfaction de leurs doléances qu’est “leur réintégration”. Selon un enseignant protestataires, le problème se situe dans la mauvaise volonté des responsables de l’académie qui font fi aux instructions de la tutelle relatif au besoin dans l’enseignement de la langue amazighe qui frôlerait la centaine, en perspective de l’ouverture de nouveaux postes budgétaires, du coup, les enseignants de tamazight en fonction se retrouvent surchargés au moment ou les contractuels continuent a quémander une affectation salutaire chaque rentrée scolaire.
Rayan B.