Même si après sept journées, la JSMB se retrouve lanterne rouge avec quatre petits points, le président de section, Fayçal Alloui, reste quand même chevillé à l’espoir de redresser la situation du club.
Ce dernier, sans détour, a affirmé que les mauvais résultats et la situation de crise que vit actuellement l’équipe ne l’ont pas trop surpris. “Tout cela était prévisible au vu de tout ce que nous avons vécu comme péripéties à l’intersaison, nous savions que nous serons confrontés à un début de saison des plus difficiles”, explique-t-il d’emblée.
L’homme de confiance de Boualem Tiab, qui ne parvient pas à se dépêtrer de ses ennuis de santé, propose, pour éclairer davantage l’opinion sportive bedjaouis et pour mieux comprendre le début d’exercice raté des camarades de Zeghdoud une petite rétrospective. “Je pense que la crise financière qui a secoué le club lors de l’exercice écoulé a été la véritable raison de l’actuelle situation. La direction du club s’était retrouvée devant l’impossibilité de pouvoir régulariser ses joueurs ou encore leur faire une avance sur les primes de signature de la nouvelle saison pour les maintenir. Ces derniers qui ont été appelés à patienter par le président Tiab dans l’espoir de pouvoir se procurer de l’argent, pendant plusieurs semaine, ont fini par aller monnayer leur talent ailleurs”. Pour lui, la mauvaise préparation et le recrutement peu judicieux n’ont été, en fait que les conséquences directes des circonstances ayant marqué la fin de l’exercice précédent. “C’était dans la précipitation, à mon arrivée, nous avons tenté de reconstruire l’équipe après le départ de près d’une quinzaine de joueurs”.
En effet, et outre le manque de moyens financiers, le marché des transferts tirait à sa fin. Il n’était donc pas du tout facile de trouver des joueurs répondant parfaitement au profil recherché. “Cela certes ne nous a pas empêché d’enrôler des joueurs de qualité mais on savait que beaucoup de travail restait à faire. Il était clair que quand on remanie l’équipe à plus de 70 %, il faut plusieurs matches pour retrouver les automatismes”.Notre interlocuteur sans vouloir remettre en cause le travail effectué par Kkhezzar durant le stage de Tunisie, estime tout de même “que la durée a été très courte. Ce n’est pas en une dizaine de jours que l’on fait une bonne préparation”. Le président Tiab, qui avait repris son poste après avoir démissionné dans un premier temps, n’a pu réunir ses nouvelles recrues que trois semaines à peine avant l’entame du championnat. Cela n’a pas permis à l’équipe d’effectuer une préparation d’intersaison conformément aux normes scientifiques.
Amine Kaci
