Les enfants n’ont pas atteint le stade de maturation leur permettant de comprendre et distinguer les choses telles que conçus par les adultes. En conséquence, ils n’ont pas un grand bagage mnémonique, ils enregistrent juste ce qu’il faut, ce qu’ils peuvent, selon leurs prédispositions, leurs capacités.
Il leur faut longtemps pour acquérir ce bagage, ils sont assez reculés pour pouvoir concevoir ce que l’adulte imagine.
Les personnages et les héros qui apparaissent dans un programme quelconque sont des caricatures et des stéréotypes, et les connaisseurs pensent vraiment que probablement, ce ne sont pas des images à montrer à des enfants dont l’esprit est en pleine croissance, mutation et surtout évolution qui lui fait quitter son âge d’enfant. Mettons-nous à la place de l’enfant qui regarde admiratif la télévision. Que font les gens du domaine pour stimuler et évaluer l’imagination de cet enfant et forger les idées qui feront de lui l’adulte de demain, c’est la question fondamentale, celle que l’on doit toujours se poser, comment voit-on les choses lorsqu’on est un enfant ?
Comment perçoit-on et saisit-on telle ou telle situation ? Que ressentirions-nous si nous avions à peine six, huit ou dix ans ?
Alors à cet effet et pour aboutir au bon sens de tous et pour qu’il n’y ait pas de séquelles, c’est les parents qui sont responsables de cette tâche, ces derniers cultivés instruits ou pas, pédagogues ou pas toujours est-il qu’ils peuvent juger, repérer, deviner approximativement ce qu’il faut pour leurs enfants et faire juste la distinction entre l’interdit, l’admi, le toléré ou le banni.
F Metref