La 2e édition du Festival panafricain a pris fin avant-hier, à Tizi-Ouzou, par un spectacle animé par des artistes tunisiens, Rym et Wissam Fathi ainsi qu’un spectacle de danse avec les troupes du Mali et d’Imdouhal. La grande ambiance dans laquelle le festival a plongé la ville des Genêts manquera certainement d’autant plus que les citoyens s’y sont habitués. Le samedi, c’est la voix de l’enfant prodige de Maâtkas, Ali Amrane, qui a accroché un public, venu en très grand nombre écouter l’artiste, à l’occasion de son come back avec une musique soft, dans le style rock et pop avec une force du verbe indéniable. Ali Amrane a incontestablement plu au public. Les spectateurs ont souhaité prolonger le spectacle, ce qui n’était pas possible, car un chanteur était programmé juste après. Ali Amrane a repris devant ce stade archicomble la majorité des titres de son dernier album Akka D’ammur. Hier, le commissariat du festival a organisé une collation en l’honneur des participants et de tous ceux qui ont contribué à la réussite de l’événement. “Je remercie la famille artistique, les organisateurs, la presse et les opérateurs économiques”, dira le commissaire du festival, Ould Ali. Le Panaf 2009 s’achève et la vie reprendra son cours normal, ceux qui ont été pris dans l’ambiance du festival (re) découvriront les maux quotidiens, en attendant, bien sûr un autre événement culturel…
A. Z.