l L’Aïd Ameziane est fête cette année dans des conditions un peu particulières. Avec les augmentations des produits notamment de première nécessité rendant la vie difficile aux ménages, rares sont ceux qui arrivent à joindre les deux bouts.
Il est venu juste après la rentrée scolaire et le ramadhan : Deux évènements majeurs qui occasionnent des dépenses supplémentaires faramineuses. Autant de contraintes sociales difficilement supportables par nombre de pères de familles. Néanmoins, cela n’a pas empêché les familles de préparer comme il se doit un événement bien ancré dans nos us et coutume et qui couronne un mois de jeûne. Hommes, femmes, grands et petits sont tous habillés d’habits neufs comme le veut la tradition.
Après les visites avant l’aube aux cimetières pour saluer les morts, la grande fête a commencé par la marmaille qui grouillait dans la rue en jouant avec des pétards.
Les hommes circulaient dans tous les sens, rendent visite aux proches, voisins et amis, pendant que les femmes restées à la maison les accueillaient avec des tables garnies de gâteaux locaux, des limonades et des jus.
Le lendemain les visites sont réservées aux parents lointains.
Les transporteurs qui se sont mobilisés pour faire face à la demande conjoncturelle sont pris d’assaut par les voyageurs et des files d’attente s’étaient constituées au niveau des arrêts de bus.
Le lundi, les transports ont été pris d’assaut par ceux qui exercent loin de chez eux et qui sont rentrés en la circonstance fêter l’Aid en famille.
L. B.