Une enveloppe de 739 milliards DA, sera mobilisée entre 2005 et 2020, pour le lancement de projets dans le secteur de l’eau. Cet investissement sera réparti entre 09 études et 730 réalisations. C’est ce que révélé le dépliant édité par l’Agence nationale des barrages et transferts (ANBT). Pour le montant des investissements au premier semestre 2004, il s’élève à 345 milliards DA. les dépenses cumulées sur les cinq dernières années, sont estimées, quant à elles, à142 milliards DA. A la lecture de ces chiffres, l’on peut constater l’importance primordiale, voire vitale, accordée au secteur de l’eau depuis deux ans.Depuis 2000, l’ANBT, développe une stratégie sur plusieurs axes pour maintenir la capacité globale des barrages, voire la renforcer.Des mesures curatives, qui concernent le dévasement, et des mesures préventives qui consistent dans le lancement des études de protection des bassins versants. Ainsi, un programme de maintenance préventive a été mis en place.Une dizaine de barrages est concerné dans l’immédiat. Les travaux d’assainissement du génie-civil en toucheront 20 autres. Aussi, 69 opérations de maintenance courante ont, d’ores et déjà été achevées. Selon le directeur général de l’ANBT, qui a intervenu, la semaine dernière, sur les ondes de la Chaîne III, les réserves de nos barrages, ont atteint plus de 2,4 milliards de m3, actuellement favorisées par une bonne pluviométrie et des chutes abondantes de neige, durant l’hiver dernier.A l’horizon 2020, le nombre de barrages atteindra la centaine, pour une capacité de 05 milliards m3/an. Actuellement 57 grands barrages et différents transferts totalisent une capacité de 5,7 milliards m3 pour un volume régularisé de 2,8 milliards m3/ an.L’approche stratégique appliquée par l’ANBT, s’articule autour de 7 grands systèmes régionaux,ainsi qu’un ensemble d’ouvrages de mobilisation et de transferts. Cette approche permettra d’alimenter en eau potable une population de plus de 20 millions d’habitants (150 litres/jour/habitant) et d’irriguer une superficie agricole d’environ 300.000 hectares.
Elias Ben