Cagex tente de sensibiliser les opérateurs à souscrire une assurance à l’exportation. Il a admis que l’assurance-crédit « n’est pas ancrée dans les mœurs des opérateurs algériens, ce qui n’aide pas à drainer beaucoup d’exportations ».
Il a rappelé, à l’occasion, que les exportations algériennes hors hydrocarbures étaient estimées, durant les cinq dernières années, aux alentours de 900 millions de dollars par an seulement, contre 56 milliards de dollars de recettes pétrolières pour la seule année 2006. Il a noté que l’assurance-crédit « n’a pas qu’un rôle de protection mais également un rôle de prévention ». C’est pourquoi, a-t-il ajouté, « nous sommes en train d’user de toutes les voies pour institutionnaliser cette assurance ».
Comme autre argument, le P-DG de Cagex a parlé des taux des primes qui se sont alignés, depuis trois ans, sur ceux appliqués dans les autres pays maghrébins tout comme ceux proposés par l’assureur français Coface. Parmi les produits proposés par sa compagnie, M. Tarikat a cité l’assurance-crédit domestique, le recouvrement des créances et la diffusion de l’information commerciale au profit de sa clientèle. Pour les frais de prospection des marchés d’exportation, le P-DG de la Cagex a assuré qu' »ils seront pris en charge par le fonds spécial de promotion des exportations (FSPE) ».
Selon lui, l’assurance sur la prospection est basées sur des études précises des marchés, effectuée par la Cagex, et sur une étude détaillée sur la part de marché que vise l’opérateur-exportateur dans un pays étranger et qu’il doit réaliser lui-même.
N. B.
