La sixième, le BEF, le bac : juin est décidément le mois des examens et de toutes les angoisses ! On a beau dire que l’examen de sixième n’est pas difficile et que la plupart des candidats le décrochent, c’est quand même un examen, c’est-à-dire une épreuve, au sens étymologique d’expérience, pour s’assurer de la valeur d’une chose ou d’une personne. C’est pour l’enfant, le premier examen, la première épreuve du cursus scolaire, voire de la vie ! On devine donc l’angoisse du candidat… et de ses parents ! Le BEF est un autre examen, autrefois négligé par les élèves, parce que non nécessaire au passage au lycée, mais devenu, depuis quelques années, un pont vers le lycée : Il compte deux fois dans le calcul de la moyenne qui assure le passage. On comprend donc que la plupart des élèves l’appréhendent. Le bac, enfin, couronnement du cursus scolaire, est la clé des clés, le sésame des sésames : sans bac, pas d’université, pas d’études supérieures… On sait que si la sixième, le BEF ou le bac ne sont pas nécessaires à la vie, ils sont essentiels pour qui veut faire des études, décrocher des diplômes, se faire comme on dit “une place au soleil”. S’il est vrai que la société est devenue “matérialiste” et que, pour beaucoup de gens, l’argent compte beaucoup plus que l’instruction ou la culture, d’autres, et ils sont nombreux, accordent toujours de l’importance au diplôme. On peut le voir à l’angoisse qui étreint les familles à l’approche des examens, on le voit, enfin à la joie que provoque le succès des enfants et aux fêtes que l’on donne à l’occasion…
S. Aït Larba
