l Eboulement, effondrement, routes impraticables, maisons inondées, tels sont les dégâts causés par les précipitations abondantes dans l’après-midi de mercredi dernier à Amizour.
Des crues en abondance, provenant des hauteurs, faute de canivaux pour l’évacuation des eaux pluviales ont submergé une partie du centre-ville après qu’elles aient envahi la route qui mène à Boukhalfa, la transformant en un cours d’eau.
Les conséquences des inondations ont été aussi déplorables pour les habitants de la partie basse de ce quartier à Boukhalfa où l’on a enregistré l’envahissement du chemin d’accès par ces eaux ce chemin était devenu impratiquable sur un axe de 300 mètres.
Plusieurs maisons ont été inondées au niveau du quartier de Taâzibt, à Tahamamt et Ighil Ialounène. Au niveau de cette dernière bourgade, l’on a enregistré aussi un éboulement de terrain ayant provoqué un effondrement partiel d’une habitation heureusement sans dégâts humains.
Pour restaurer les accès aux endroits touchés et isolés, l’APC a déployé ses engins pour nettoiyer les routes et déboucher les rigoles complètement obstruées par la boue. Il est à noter cependant que ces premières pluies orageuses sont un signe avertisseur d’une défaillance en matière d’aménagement urbain et de voirie. Les autorités doivent penser à l’hiver qui s’annonce déjà fort.
Nadir Touati