l Le secrétaire général du Syndicat national de l’établissement public d’insertion sociale et professionnelle des personnes handicapées (EPIH), M. Bouassem Abdelkader, a indiqué, dans un communiqué diffusé hier, afin d’informer toute personne concernée de la tenue d’un sit-in le 15 octobre de l’année en cours, au siège de l’Union générale des travailleurs algériens UGTA, dont le but est de demander de mettre en application les lois 90/14, 90/11 et de toutes les lois internes de l’entreprise tout en s’interrogeant sur le fait d’ignorer la loi 535 promulguée le 25 décembre 1991, relative à l’établissement sus-cité et qui est restée sans suite.
A cet effet, le secrétaire général du syndicat de l’EPIH, a fait état de la situation très délicate que vit son établissement. En effet, ce dernier est caractérisé par une gestion de plus en plus catastrophique, et de décisions des plus arbitraires, sans que personne ne s’intéresse pour y mettre fin.
Par ailleurs, M. Bouassem s’insurge sur le fait que plusieurs années soient passées sur la promulgation de la loi sur le salaire national minimum garantie SNMG qui était estimé à 10 000 DA et qui est devenu caduc à 12 000 DA et que son établissement est toujours dans l’attente de l’application de ce nouveau SNMG. De ce fait, le secrétaire général fait appel à l’administration de l’établissement pour l’application dans les meilleurs délais de toutes les lois du pays en plus de ceux qui sont intérieurs à l’établissement relatives à la législation du travail, en regrettant ne pas avoir bénéficié d’aucune solidarité, bien qu’ils dépendent de la tutelle du ministère de la Solidarité.
Lynda Louifi