L’élu face à son électeur

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“Quand on veut on peut” dit l’adage. C’est la devise que doivent emprunter toutes les intentions ou mesures à prendre afin de rendre moins pénible le quotidien des citoyens, sollicités de plus en plus pour se prendre en charge. Quand les problèmes sont gérés en commun et dans la transparence, en vue d’apporter des solutions, le résultat, généralement ne peut être que probant.

Car, si chacune des parties consacre un peu de son temps, en accordant une importance au moindre détail, il va de soi que nombre de problèmes, auxquels sont confrontés les citoyens, trouveront une ébauche de solution dans les vertus du dialogue. Des incompréhensions, des frictions, voire des conflits, surgissent à partir du moment où il y a “incommunicabilité” ou quand l’autre partie n’écoute pas ou fait semblant de le faire.

Quand on a été propulsé au rang de maire par la grâce des urnes, autant alors retourner vers ces mêmes électeurs pour leur faire part de toute décision prise à l’unanimité, à la seule condition de savoir écouter quand il faut mobiliser et être persuasif lorsqu’il s’agit de faire adhérer les citoyens à une action d’intérêt général.

L’absence de communication avec les citoyens, déficience tant décriée par nos élus déroulent l’espace à l’incompréhension, à la rumeur, surtout lorsqu’il s’agit de disposer d’un vis sur la façon dont sont gérés les deniers publics. Tout citoyen, n’ignore pas ce qui se trame dans sa municipalité, mais assez souvent, il préfère réserver sa répartie au moment opportun, en d’autres termes au moment du vote.

Quant il perçoit un léger mieux dans la prise en charge de ses problèmes quotidiens, notamment en matière de salubrité, d’aménagement du cadre de vie, du ramassage scolaire et tout ce qui s’en suit, il ne le montre pas.

Il reste persuadé que ce sont là des missions tout à fait ordinaires dévolues à la municipalité, mais il n’en est pas moins satisfait. Tout est dans la mesure. L’APC de Larbaâ Nath irathen à travers son futur maire a besoin d’un “feed-back” pour connaître les retombées de ces actions répétitives et le citoyen a tout autant besoin de savoir que les autorités locales sont toutes ouïes.

S.K.S.

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