Haro sur la grille des salaires !

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A l’université de Bouzaréah, nous avons interrogé M. Bourayou, enseignant au département de psychologie et membre du CNES qui s’est réuni avec un peu plus de 30 autres enseignant, sur le déroulement de cette réunion et les revendications des enseignants.

A cet effet, le même enseignant a fait savoir qu’après deux heures de réunion, les enseignants ont manifesté leur refus de la nouvelle grille des salaires.

 » Pour ne pas y aller trop loin, ils demandent seulement d’être payés comme les enseignants du Maroc qui sont leurs voisins et qui sont bien payés par rapport à eux « , souligne-t-il. Il a ajouté que les enseignants demandent à être alignés et encadrés comme les hauts cadres en prenant l’exemple de l’assistant qui doit être échelonné comme le sous-directeur, vu le nombre d’année d’étude que les deux ont pu faire. Parmi les revendications évoquées par les enseignants lors de cette réunion, la restructuration et le renouvellement du bureau du CNES.  » Ce dernier doit-être renouvelé pour une meilleure prise en charge des enseignants « , a indiqué le même interlocuteur. Pour sa part M. Mahieddine Tayeb représentant du CNES au département de psychologie a souligné que les enseignants ont également abordé, lors de cette réunion, le problème du manque de salles de cours, du manque hygiène et beaucoup d’autres problèmes qui touchent de prèsl’enseignant. En ce qui concerne les protestations, une assemblée générale d’évaluation aura lieu aujourd’hui à 10h à Bouzaréah. C’est ce qu’a indiqué M. Bourayou en faisant appel à tous les enseignants pour qu’il soient nombreux à cette assemblée. Il a par la suite ajouté  » qu’une grève illimitée est illicite, ce qui nous pousse à prendre d’autres dispositions.  »  » Une grève perlée est la seule solution « , dit-il en précisant que les enseignants  » ont opté pour qu’il y ait, à partir du mois de novembre, trois journées de contestation chaque semaine et ce, avec suspension des examens. « 

Lors de notre visite effectuée pour des classes de cours et les amphithéâtres, toutes les salles étaient vides. Ni les enseignants ni les étudiants n’étaient présents.

Samira Oulebsir

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