Grève de la faim à partir de samedi prochain

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Il ne se passe pas une semaine sans qu’ils n’appellent à un sit-in ou autre rassemblement devant la Direction de l’Education ou le cabinet du wali. Et à chaque fois leur voix ne va pas au-delà de quelques espaces de la presse locale.

La tutelle, à commencer par l’autorité locale, estime que le problème des contractuels relève des prérogatives de la fonction publique. A tour et à raison, cette institution refuse le statut de PEF, PES ou autres aux dossiers non accompagnés de diplômes. Chose que comprennent les enseignants protestataires, même s’ils tiennent à souligner que leurs dossiers avaient été retenus (depuis 2002 pour quelques-uns) par cette même administration. Quoi qu’il en soit, ces contractuels ont conscience de leur statut réel et ne semblent pas vouloir s’inscrire dans la transgression de la réglementation. Seulement, ils estiment aussi qu’une solution doit leur être trouvée. Dont la possibilité de prise en charge de leur formation qui, bien sûr, sera sanctionnée par un diplôme. Le centre d’aménagement linguistique, par exemple, pourrait prendre en charge cette formation. En attendant qu’une solution soit trouvée, ces contractuels ont, lit-on dans un document rendu public, décidé d’entamer une grève de la faim à partir de samedi prochain à Alger.

B.D.B.

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