Les enseignants reprennent la grève

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Le spectre d’une autre grève illimitée, au lycée Chouhada-Mokrane, “ex-Route de Sétif” à laquelle a appelé un groupe l’enseignants et qui menace les élèves dans leur cursus scolaire ne semble pas inquiéter le premier responsable de l’établissement qualifie de prime abord leur plate-forme de revendications “d’illégales et d’illégitime, puisqu’ à chaque fois un nouveau point est soulevé” déclare-t-il. En effet, après quelques jours d’attente depuis le premier débrayage observé le 6 de ce mois en cours, et ne voyant rien venir après les promesses faites par la directrice du secteur dans la wilaya qui aurait promis d’enquêter sur la situation “dans laquelle patauge le personnel du lycée”, ont décidé d’une autre grève illimitée a été prise après à partir de ce dimanche 21 octobre. Laquelle décision a été prise après avoir épuisé toutes les démarches légales et expiration du délai accordé à ce premier responsable afin régler tous les problèmes posés. “Suite au refus du directeur d’ouvrir les portes du dialogue avec les mécontents”, les enseignants grévistes campent sur leur décision et demandent comme solution alternative “le départ pur et simple du directeur et la nécessité de dépêcher une commission d’enquête sur tous les dépassements” dont est sujet ce responsable” lit-on dans la déclaration parvenue à notre rédaction.

Outre cette décision, les grévistes soulèvent dans la plate-forme de revendication une série de points qu’ils jugent important pour la reprise des cours. Ils dénoncent entre autres “une gestion en solo pratiquée par le directeur, l’abandon total dans lequel exerce les enseignants caractérisé par le manque flagrant des moyens et la vétusté du matériel pédagogique, notamment l’insouciance du personnel dirigeant quant à la situation qui perdure au lycée”. Contacté à cet effet, le directeur du lycée Chouhada-Mokrane atteste et signe que 90% des doléances présentées par ces derniers auraient été reglées. Il ajoute que le recours à cette grève illégale n’est “en réalité qu’un prétexte trouvé par ces professeurs qui refusent les nouveaux emplois-du temps où des séances de rattrapage et cours de soutiens leur ont été imposés, particulièrement pour les classes de 3AS et 2AS”.

En guise de réponse, les dix-sept enseignants grévistes, qui déclarent que les portes du dialogue leur ont été fermées depuis le début, estiment que la reprises des cours est conditionnée au départ du directeur.

F. Lahiani

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