l Les élèves du lycée Ben Haddad Mouhend de Timezrit ne décolèrent plus, depuis le 8 octobre dernier, ils sont entrés dans un cycle protestataire à rebondissement en refusant souvent de rejoindre leurs classes.
Le feuilleton a commencé lorsqu’un élève de deuxième année gestion a tenté de frapper son enseignante de langue arabe. Selon des élèves, témoins oculaires de l’incident Amirouche, l’élève en question, n’a levé sa main sur sa prof, qu’après que celle-ci l’eut insulté méchamment. Ce qui ne justifie en rien aux yeux du conseil de discipline qui a statué pour le transfert vers un autre lycée de l’élève. Mais ce qui met encore plus en colère ses camarades est la rédaction du rapport qu’ils estiment “touchera à la réputation de l’élève”. Dès que l’administration a pris ses procédures contre Amirouche, les élèves de sa classe n’avaient plus cessé de montrer leur amertume et leur soutien pour leur camarade en empêchant les enseignants de faire leurs cours et en enjoignant à tous les autres élèves du lycée de protester et de réclamer leur droit au respect. La crise est ouverte.
Khadidja Cheurfa
