Assemblée générale d’évaluation hier

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l Après avoir organisé une assemblée générale des enseignants du supérieur et une autre des départements, respectivement samedi et dimanche derniers, une troisième assemblée d’évaluation a eu lieu hier au niveau des facultés d’Alger. Cette journée avait pour but de rédiger un communiqué portant les revendications, à l’adresse du conseil national qui, à son tour, se chargera de faire le relais avec les pouvoir publics. A l’université de Bouzaréah, le nombre d’enseignants présents à la réunion d’hier était nettement réduit. Cela, indiquent les présents, revient aux impératifs de la correction des concours de magistère. Ils ont ajouté que les enseignants-correcteurs ont proposé d’interrompre les corrections jusqu’à ce qu’il y ait une réponse positive les concernant. Loin d’être la seule raison, soulignent-ils, la majorité des enseignants absents ne sont pas au courant de ces trois jours de protestation.

En ce qui concerne les revendications, tous les représentants des départements de l’universités se sont pratiquement entendu sur trois points essentiels, à savoir : la grille des salaires, la poursuite des journées de protestations sous forme de grève perlée jusqu’à ce qu’il y ait rencontre entre le CNES et le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Le renouvellement du bureau du CNES est le troisième point qui a été évoqué lors de cette rencontre.

Pour la grille des salaires, le département de philosophie a indiqué que  » la grille des salaires ne pourra pas être révisée, autant se baser sur les indemnités qui représentent 30 à 80% du salaire mensuel « .

S’agissant du mouvement de protestation, le représentant du département des langues de Bouzaréah a fait savoir qu’à partir du 11 novembre, il y aura une assemblée générale qui réunira probablement les enseignants absents.

Interrogé sur le fait que les protestations soient illégales, l’un des enseignants présents à ce rendez-vous a fait valoir la légitimité de leur mouvement tant que les protestations sont interrompues et ne dépassant pas les 3 jours d’arrêt de travail.Par ailleurs, l’un des enseignants a mis l’accent sur le fait que les chefs de département doivent être élus par les enseignants dépendant de ces derniers.  » Il doit y avoir une démocratisation dans le processus d’installation des chefs de département « , a-t-il ajouté.

Samira Oulebsir

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