Grogne au FLN

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Le vent de contestation qui souffle sur le FLN n’a pas épargné la kasma de Aïn El Hammam. Le malaise, né la veille de la confection des listes de candidatures, ne semble pas près de s’estomper. Au contraire, tout indique que ses prolongements n’iront pas sans conséquences sur l’avenir de ce parti à Aïn El Hammam.

En effet, la cohésion commence à s’effriter et les responsables locaux contestés, à en croire un rapport établi par une quarantaine de militants, dans lequel ils affichent leur mécontentement ainsi que leurs intentions de se dresser contre les responsables de la kasma, qu’ils accusent d’avoir “créé une division au sein de notre parti et le mènent à une fin tragique”. Le document dont une copie nous a été remise, dénonce le non respect des règlements lors du classement des candidats ainsi que le déséquilibre géographique. “Six candidat sont issus d’un même village alors que la commune en comprend vingt-quatre” affirme un militant. “Le vote de candidats absents” ou encore “le quorum non atteint lors de l’assemblée générale” qui n’aurait réuni que 41 militants sur les 171 que compte la kasma, font partie de la liste de griefs retenus par les contestataires contre leurs camarades.

Dans “ce réquisitoire”, il est énuméré beaucoup de reproches contre les responsables auxquels ils décident, finalement, de retirer leur confiance. Les contestataires menacent d’aller encore plus loin, en décidant d’autres actions, dans les jours à venir. Sur la liste des signataires, nous avons relevé des noms de candidats, pourtant approuvés par l’actuel bureau dont deux membres se sont, d’ailleurs retirés pour manifester leur désapprobation. La mouhafadha FLN de Tizi Ouzou, qui a accusé réception de la pétition, en date du 4 octobre 2007, serait au fait des problèmes que vit le parti à Aïn El Hammam, depuis déjà plusieurs mois. La confection des listes n’a, en fin de compte, fait que raviver les tensions. Ce qui n’augure rien de bon, à un mois des élections que le parti avait ambitionné, à un certain moment, de remporter. Ce qui n’est plus aussi sûr, aujourd’hui, lorsqu’on sait que les autres formations ont surpassé les crises internes et se préparent activement aux échéances du 29 novembre.

Nacer B.

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