“A qui se plaindre ?” ne cessent de répéter les innombrables victimes du harcèlement téléphonique. En effet, depuis l’avènement de la téléphonie mobile, les services de sécurité comptabilisent d’une façon exponentielle les plaintes de citoyens qui se font “embêter” quotidiennent par des personnes mal-intentionnées. Dans la plupart des cas, ces malfaiteurs d’un nouveau genre, utilisent des puces anonymes, donc non identifiables. “Comment voulez-vous mettre fin à cette pratique, alors qu’on vend ces puces anonymes dans tous les souks ?” s’interroge fort à propos un juriste. Pourtant, les trois opérateurs de la téléphonie mobile avaient laissé entendre qu’ils allaient tout mettre en œuvre pour mettre hors d’état de nuire ces lignes non identifiées. Mais jusque-là, ce n’est que simple intention. C’est dire que les victimes de ces récurrents harcèlements ne savent plus à qui s’adresser. “Je suis dans l’obligation d’éteindre mon téléphone portable la nuit en raison précisément de ces individus malhonnêtes et lâches qui m’embêtent à longueur de journée et surtout durant la nuit”, s’indignera un père de famille de Maâtkas. Comment mettre fin à ces délits ? That is the question !
I. L.