Dans la matinée d’hier, 30 345 collégiens candidats au brevet de l’enseignement fondamental (BEF) ont pris le chemin des 72 centres d’examen répartis sur le territoire de la wilaya de Tizi Ouzou. Ce rendez-vous devenu cette année encore plus décisif que jamais, puisqu’il équivaut désormais à trois fois les résultats obtenus lors de l’année scolaire, s’est tout de même déroulé dans de bonnes conditions sur les 67 communes de la wilaya. D’après les éléments d’information recueillies dans certains centres, il a été relevé que l’ambiance générale était globalement favorable au bon déroulement des épreuves. Un constat qui s’applique aussi bien sur les moyens mis en œuvre que pour l’encadrement, la surveillance, ainsi que les sujets d’examen. Ceux-ci ont traité, pour ce premier jour, trois matières : l’arabe, les sciences islamiques et les sciences naturelles. Toujours à cette occasion, la direction de l’éducation de la wilaya a mobilisé pas moins de 7 800 encadreurs, à raison de trois surveillants pour chaque salle d’examen. Et une vingtaine de suppléants pour chaque centre. Dans la foulée, la même structure a d’ores et déjà porté son choix sur trois établissements scolaires pour abriter l’opération des corrections, il s’agit du CEM Amioud (ex-CEM Sud) et des écoles Derdar et Stambouli.La nouveauté cette année, c’est la participation de quatre prisonniers, détenus à la maison d’arrêt de Tizi Ouzou, aux épreuves du BEF. Signalons au passage que le wali de Tizi Ouzou, M. Ouadah, a effectué dans la matinée d’hier une virée dans certains centres du chef-lieu en compagnie du directeur de l’éducation, M. Boukhanouche. Une ronde qui s’inscrit, on le devine, dans le cadre de la traditionnelle inspection protocolaire des officiels.
Ahmed B.
