Le voisinage indigné

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Les résidants de la rue «Aliane Ahcene» de Aïn Benian, ne savent plus à quelles autorités se plaindre pour faire entendre leur voix. En effet, la réouverture de la salle des fêtes Prestige a révolté la population, qui avait dénoncé, par le passé, l’activité de cette même salle.

Dans un communiqué rendu public, les résidants de la rue Aliane Ahcene, dénoncent «énergiquement» la réouverture de ladite salle. Le communiqué souligne que cette salle a été reouverte pour la célébration d’une fête de mariage le 25 octobre écoulé. A titre de rappel, un bras de force avait opposé les résidants de Aïn Bénian au gérant de cette salle. Les revendications de ces citoyens avaient abouti juste après l’application du décret 05/2007, article n° 04-05-07-14 du 04 juin 2005, stipulant la fermeture des salles de fêtes ne répondant pas à certaines exigences, entre autres, le consentement du voisinage au travers d’une enquête publique (comodo-incomodo).

Contacté hier par téléphone, un résidant de la rue Aliane-Ahcene, a déclaré que «le gérant de la salle affirme détenir un agrément délivré par les services de la wilaya d’Alger». Si cet agrément s’avère vrai, «il s’agit d’une violation manifeste du décret interdisant l’activité aux salles qui ne répondent pas aux exigences de la loi», estime l’interlocuteur.

Outre ces affirmations, notre interlocuteur a indiqué «qu’une pétition de plus de 70 résidants, réclament la fermeture pure et simple de cette salle», qu’ils jugent «nuisible».

Par ailleurs, le communiqué ajoute que si le gérant détient cet agrément, ce sera «une prise de partie arbitraire de l’administration à l’encontre des citoyens».

Tout en insistant sur la nécessité d’appliquer la loi dans toute sa rigueur à l’égard du contrevenant, qui serait selon les personnes contactées, «épaulé par l’administration» et certains éléments de la police locale, les résidants de la rue Aliane-Ahcene de Aïn Bénian affirment avec force leur détermination à vivre dans la tranquillité et la sérénité et se déclarent mobilisés à cet effet.

Mohamed Mouloudj

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