La campagne électorale n’a certes pas débuté de manière officielle, mais l’événement surclasse tout autre sujet dans les discussions quotidiennes à tous les niveaux et tous les âges et l’adrénaline va crescendo. D’autre part, le travail de proximité prend déjà ses formes et se distingue chez les prétendants à la gestion des affaires de la municipalité, même si les élus n’auront sûrement pas la tâche facile. Vu la situation de la commune sur le plan du développement, l’une des plus démunies de la wilaya, les futurs locataires de cette APC auront à affronter le problème du manque flagrant d’eau, du logement social, l’inexistence du foncier qui freine inexorablement le développement, le chômage et le désœuvrement des jeunes ainsi que l’absence de toute infrastructure de loisir ou de culture et j’en passe. Cinq partis politiques et une liste d’indépendants sont en course pour les prochaines joutes électorales du 29 novembre. ll s’agit du FLN, FFS, RCD, PT, RND et indépendants. Et si les trois premiers cités ont déjà présidé cette APC, respectivement en 1990, 1997 et 2005, les trois autres qui ont déjà participé aux échéances précédentes tentent à leur tour leurs chances. Pour rappel, d’autres candidats RND et indépendants ont déjà été élus dans les assemblées passées avec un siège au moins. Le FLN a porté son choix sur Djamel Laouari, un enseignant et le FFS sur Ben-Belkacem Belkacem, enseignant également et chargé des affaires de la fédération de la wilaya de Tizi Ouzou. Le RCD a porté son dévolu sur Ali Djaroun, directeur d’école alors que le RND a porté son choix sur Chabane Belkessa, directeur de banque en retraite.
La liste des indépendants sera conduite par Rachid Kacer et celle du PT par Mouloud Kaci, un fonctionnaire des services financiers de l’APC. La suite, c’est aux électeurs de décider et le 29 novembre au soir semble trop loin.
S. A.
