La prolifération des décharges sauvages est une réalité incontestable. Il n’y a qu’à faire un tour dans la ville pour se rendre compte de l’ampleur prise par ces dépotoirs d’ordures ménagère, de gravats, d’amoncellements de décombres divers mêlées aux détritus, parsemés aux abords des routes et parfois aussi, au sein de divers quartiers de la ville.
Rien n’a été entrepris pour éradiquer ces décharges sauvages non localisées, avec tous les risques de maladies et autres méfaits qu’elles provoquent sur les citoyens. La consultation de cette atteinte flagrante à notre environnement urbain, fait ressortir que la responsabilité incombe en premier lieu au citoyen dépourvu gravement de civisme, se permettant, toute honte bue, de déverser ses saletés n’importe où. La deuxième responsabilité revient aux services communaux lesquels sont censés veiller à la propreté de la ville, mais ne font rien pour assumer cette noble tâche.
C’est à peine s’ils se limitent à la collecte des ordures ménagères. Une amélioration doit s’imposer dans ce sens, à l’exemple de nouveaux bacs à ordures plus appropriés, en attendant, il faut aménager ceux qui existent. D’autre part, un travail de sensibilisation doit être entrepris par le secteur de l’environnement et le mouvement associatif à caractère écologique, afin de rendre l’environnement du chef-lieu de wilaya salubre. A défaut, et vu la multiplication rapide des décharges sauvages, il en résultera des catastrophes biologiques, chimiques et écologiques, de l’avis des professionnels de l’environnement.
Fahem M.
