l Il y a quelque temps lorsque nous avons rapporté que des travaux de réparation de l’éclairage public étaient effectués au niveau de la ville de Aïn El Hammam, on ne se doutait pas que la cité des “24 Logements 2e tranche” avait été oubliée. C’est, en tout cas, ce que nous signalent ses habitants qui nous ont abordé et nous ont appris que plusieurs réclamations avaient été adressées à l’APC, sans que celle-ci daigne prendre en charge leurs doléances. “Déjà, bien avant que l’APC ne charge une entreprise de réaliser des travaux au centre-ville, nous avons rencontré le président d’APC ainsi que les responsables des services techniques à qui nous avons fait part des problèmes que vit notre quartier, particulièrement celui de l’éclairage public. Tous nous ont promis d’accéder à notre requête, rapidement, mais en vain”, nous dit un locataire qui ajoute qu’en plus des réclamations verbales, quatre correspondances ont été adressées à la mairie. Située à la sortie Est de la ville, en contrebas de la route nationale 15, la cité des 24 était construite à l’origine pour héberger les enseignants du CEM tout proche. Les bâtiments qui bordent la route profitent de l’éclairage de la rue Colonel Amirouche, alors que les autres demeurent dans le noir. Les besoins ne devraient pas dépasser quelques lampes pour éclairer le parking situé devant les immeubles et le chemin sur une centaine de mètres qui la relie à la rue principale, cet oubli fait que les habitants de la cité se sentent marginalisés et scandalisés car, disent-ils, “ce n’est pas parce que notre quartier est situé à l’écart, caché de la Route nationale, qu’on doit le négliger”. Pour des raisons de sécurité, des biens et des personnes, cette partie de la ville à l’instar de toutes les autres, devrait être éclairé, au plus tôt. C’est le minimum exigé par les locataires.
Nacer B.