Trois ans de prison ferme, tel est le verdict prononcé hier par la cour pénale de Boumerdès à l’encontre d’un individu arrêté, au début de l’année en cours par les services de sécurité dans le cadre d’une opération de démantèlement d’un réseau de soutien au terrorisme dans le sud-est de la wilaya. Le mis en cause, âgé d’une trentaine d’années, repus aux initiales D.T. Circonstances de son arrestation: le 14 février 2007, les forces locales de sécurité ont pu mettre la main sur un groupuscule d’individus suspects en plus de la capture d’un dangereux islamiste répondant aux initiales B. M, originaire de Lakhdaria. On soupçonne fortement celui-ci d’avoir participé aux attentats à l’explosif ayant un lieu en 2004, à la périphérie de Boumerdès. Agissant sur la base d’aveux soutirés à ce presumé terroriste, les forces de sécurité ont a arrêté ensuite en date du mars de l’année en cours, l’inculpé D. T au moment où il rendait visite à ses proches parents domiciliés à Sétif. Selon le rapport du juge d’instruction, cet inculpé avait expressément reconnu et ses accointances avec B. M et son appartenance à un groupe terroriste dont l’un des éléments n’est autre que son gendre. Mais lors de l’assise d’hier, près la cour du chef- lieu de wilaya l’accusé a nié les faits qui lui sont reprochés. Il dit qu’il avait parlé, lors de l’enquête sous la pression. Et son gendre, a t-il ajouté, se trouve actuellement en Libye pas au maquis. Dans son réquisitoire le représentant du ministre public a rédamé dix ans de prison ferme contre l’accusé. Après délibération, le juge lui a infligé une peine de prison de trois ans. Jusque-là, depuis l’ouverture de sa 3 e session criminelle la dite juridiction a condamné à des peines maximales plus d’une trentaine de terroristes dont la plupart sont en fuite.
Salim Haddou