La prévention routière et le contrôle technique automobile à l’honneur

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Le Salon international du contrôle technique automobile et de la prévention routière (SICTA) 2007, a été inauguré, hier, au Palais des expositions, à Alger, sous le haut patronage de M. le ministre des transports, et initié par XMEDIA, agence de communication, qui par ce salon apporte une tâche commune et urgente, celle de sécuriser la route..

S’étalant sur trois jours du 14 au 17 novembre, la 3e édition du SICTA, connaîtra la participation de 29 exposants dont deux entreprises étrangères. Ce salon se présente comme étant un véritable Forum d’échanges de connaissances, de savoir-faire en matière de prévention routière de contrôle technique automobile, sous le thème: « enjeux et perspectives ». En effet, SICTA 2007 est un espace qui ouvre la voie à des opportunités d’investissements multiples dans les domaines de la prévention routière et du contrôle technique automobile ainsi que la lutte contre la contrefaçon de la pièce de rechange.

Par ailleurs, un séminaire d’une journée, sous forme de conférence-débat, se tiendra en marge du salon. Ce dernier, regroupera tous les exposants et les participants de la prévention routière et du contrôle technique de l’automobile. En plus de l’importance du SICTA, il est, également, considéré comme étant le seul salon caractérisé par deux grands aspects, à savoir, l’aspect économique et commercial, qui a pour but de promouvoir et faire valoir les expériences et les compétences qui contribuent à la prévention et à la sécurité routière. Le deuxième est le concept didactique. En effet, ce concept permet d’entrevoir des actions de sensibilisation des citoyens sur les dangers de la route, avec le concours des services de l’Etat, tels que la Sûreté nationale, la Gendarmerie nationale, l’ENACTA, le CNPSR, ainsi que la Protection civile. Il est à noter, que malheureusement, l’Algérie détient un triste record, celui d’être classée au 4éme rang des pays affectés par les accidents de la route, avec plus de 30% de morts entre 1990 et 2003, soit plus de 4000 personnes tuées chaque année. Outre les pertes humaines, les coûts induits représentent annuellement en 1 et 2 du PIB et grève le budget de la santé publique qui consacre 25% des dépenses aux accidents de la circulation. En effet, le constat est amer de par le nombre de personnes handicapées enregistré chaque année, dont la prise en charge coûte à l’Etat environ 40 milliards de dinars. En cela, il devient impératif d’établir une stratégie de prévention impliquant l’ensemble des acteurs avec le concours d’initiatives comme le SICTA.

Lynda Louifi

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