Une dizaine d’étudiants exclus de la faculté de droit et des sciences économiques de l’université de Béjaïa, observent depuis hier, une grève de la faim au campus de Targua Ouzzemour, afin, laissent-ils entendre, de dissuader l’administration à revenir sur une décision prise à leur encontre et portant l’exclusion de plus de 150 étudiants.
Il y a lieu de rappeler que les mécontents avaient déjà introduit en préavis de grève, déposé le 14 novembre courant, auprès de l’administration universitaire, mais sans produire l’effet exempté, à savoir l’annulation pure et simple de la décision du jury et la réintégration des exclus, même disent-ils, dans des filières de cycle court.
Cette action intervient après que toutes les voies du dialogue, soulignent les étudiants contestataires, ont été épuisées.
Pour sa part la direction universitaire, par la voix de Djoudi Merabet, recteur de l’université de Béjaïa avait souligné lors de son passage sur les ondes de la radio locale que “les étudiants exclus avaient signé des engagements d’exclusion avant d’être repris.”
Faut-il encore signaler que les étudiants exclus sont des triplants. A moins que l’administration universitaire n’opère un mouvement de rétropédalage les protestataires sont déterminés à mener une lutte frontale jusqu’a satisfaction de leur revendication.
D. S
