l Après Louiza Hanoune, la première à fouler le plancher de la scène de la salle Errich de Bouira dans le cadre de la campagne électorale, c’était au tour de Moussa Touati d’animer un meeting dans la même salle, dans l’après-midi d’hier. Attendu à 13 h, le chef du FNA n’arrivera qu’une heure plus tard. Pendant ce temps, une chanson “à la Mazouni” tournait en boucle et des sympathisants continuaient d’arriver des différentes communes de la wilaya.
A 14 h, le président du parti est sur scène avec quelques candidats à l’APC et à l’APW. Après la traditionnelle minute de silence, il prend la parole pour persuader le public de voter pour ses 27 listes présentes à travers les territoires de la wilaya. A ce propos, il convient de souligner que le FNA vient en quatrième position après le FLN, le RND et le PT. C’est dire que, mine de rien, le parti est en train de gagner du terrain à Bouira.
Comme entrée en matière, Moussa Touati souligne la spécificité linguistique de Bouira. Il se dit heureux de se retrouver dans une région où deux langues cohabitent sans complexe.
Un peu plus loin, il rappellera: » Nous sommes incontestablement Amazighs « . L’orateur tentera d’expliquer la philosophie de son parti. » Nous nous inspirons (le FNA, ndlr) des hommes qui ont fait la gloire de l’Algérie « , dira-t-il.
Il accusera aussi l’administration d’avoir rejeté des candidats FNA. » Nous dérangeons les militants d’autres partis et non moins fonctionnaires dans l’administration « , justifie-t-il le rejet de quelques candidatures. Son speech sera empreint de colère, lorsqu’il parlera de la situation du pays, notamment celle de la jeunesse. » Vous ne pouvez pas gérer le pays. Partez ! « , constate et invite-t-il implicitement ceux qui tiennent les rênes du pays.
Pour finir, le chef du FNA exhortera l’assistance à aller voter en masse : » Réveillez-vous ! Nous les avons laissés faire depuis 62 «
T.O.A.
