l Le projet de privatisation prévu pour l’entreprise publique de boulonnerie et de coutellerie BCR, mise en vente depuis 2005 dans le cadre du processus de privatisation, n’a pas été réalisé, a indiqué une source bien informée. Cette même source estime qu’il s’agit d’un nouvel échec qui a été enregistré dans le cadre des privatisations des entreprises publiques.
Cet échec revient aux exigences pesantes des acheteurs qui obligent le holding à relancer le processus de privatisation des trois filiales du groupe public BCR à, savoir celle de Aïn Kebira à Sétif « Saniak », celle de Bordj Ménail à Boumerdès « Ofree » et « Orsim » située à Oued Rhiou dans la wilaya de Relizane.
Lors des discussions qui ont eu lieu entre la Société de gestion des participations (SGP EQUIPAG) et les trois groupes européens (TECCA en Espagne, Dassault en France et un autre petit groupe portugais), plusieurs problèmes dont le montant de la participation qui serait cédé au partenaire et le management des entités issues de ces partenariats ont été exposés.
Concernant les obstacles qui ont conduit la privatisation de BCR à l’échec, la même source indique que le représentant du groupe espagnol TECCA a fait part de l’ampleur de la contrefaçon libre à Sétif. La source d’information a ajouté également qu’une entreprise chinoise a exposé librement des produits contrefaits à la foire d’Alger en 2006.
Il est à savoir qu’en début 2008, la SGP EQUIPAG aura à choisir une nouvelle liste d’entreprises qui s’intéressent à l’achat de BCR.
S.O.