Ces derniers vivent l’hiver avec les risques d’infiltration d’eaux a leurs domiciles et les risques d’inondation et de glissement de terrain. Pourtant, l’entretien de ces ouvrages ne demande pas une grande avancée technologiques ni de grands moyens, et il suffit d’avoir la volonté d’agir et d’assumer sa mission”. C’est par ce constat qu’un vieillard nous a répondu lorsqu’on s’est rapprochés de lui alors qu’il se trouvait occupé par l’entretien du caniveau jouxtant sa maison afin d’éviter l’infiltration des eaux de pluie à l’intérieur de son domicile. Cet aveux renseigne sur l’état des canaux d’évacuation des eaux pluviales sur pratiquement tout le territoire de la commune d’Aït Khelili. Ces canaux sont dans leur quasi totalité obstrués et mal entretenus, et cela au vu et au su des responsables locaux qui n’ont pas daigné bouger le petit doigt pour remédier à cette situation ô combien contraignante. De coutume, dés le mois de septembre, les services de la DTP connus en tant que ponts et chaussés procèdent au nettoyage des caniveaux, des fossés et des ponts afin de faciliter la fluidité de la circulation des eaux pluviales. Néanmoins, ces dernières années les données ont changé et le fait que cette commune soit rattachée à la subdivision DTP de Ouaguenoun a influé négativement sur ce service, et l’entretien de ces canaux fait défaut. Cela même qui a donné lieu à des caniveaux obstrués qui déversent les eaux sur la chaussée les parcelles de terrains parfois cultivés et même sur les seuils des maison.
Ce désagrément fait que certains habitants se retrouvent obligés de se mettre en garde afin de surveiller leurs domiciles et cela, à chaque fois que la pluie tombe. Les pluies torrentielles de ces dernières semaines ont mis à nu une nouvelle fois la passivité des responsables, et le passant par l’axe routier CW 150 traversant le territoire de cette municipalité se rendra compte de l’ampleur de l’effet de ces averses sur les terrains jouxtant la route où des affaissements de terrains et des dégradations de la chaussée sont signalés. Le chemin de wilaya pourtant revêtu il y’a seulement deux ans, risque de subir d’importantes dégradations si les choses en restent là, car on n’est qu’aux premiers averses de la saison et l’hiver n’a pas encore commencé. Les habitants de cette commune déjà très en retard en matière de développement local comptent sur des services en charge de ce service pour réagir à cet état de fait et remettre de l’ordre dans ces ouvrages afin que l’eau coule sous les ponts et dans les canaux.
K. L.
