Alors que s’achemine tout droit vers la fin cette campagne électorale morose et terne, les formations politiques en lice dans les deux communes de la circonscription, à savoir les partis de l’Alliance présidentielle (FLN, RND, MSP) et les partis d’opposition (FFS, RCD) ainsi qu’une liste indépendante préfèrent plutôt le travail de proximité à ces meetings et autres rassemblements qui, à leurs yeux, ne sont pas si efficaces électoralement.
“Les citoyens préfèrent plutôt qu’on aille chez eux dans leurs villages et hameaux pour s’enquérir de leurs conditions de vie que de les inviter aux chefs-lieux pour les meetings et autres conférences débats, c’est précisément pour cette raison que tous les candidats sillonnent les villages et font quasiment du porte-à-porte”, résumera un candidat, tête de liste d’une formation politique. Il mérite de souligner également que l’attentat au véhicule piégé du 10 novembre a quelque peu dissuadé les citoyens et même les candidats à opter pour les rassemblements populaires.
En tout état de cause, l’heure est plutôt au “wait and see” car contrairement peut-être à d’autres municipalités, à Maâtkas, nul n’est en mesure de donner le moindre pronostic sur les résultats, encore moins sur le taux de participation qui demeure, bien entendu, sérieusement appréhendé. Pour le moment, seuls trois meetings s’y sont produits, plus précisément à Souk El Ténine car au niveau du chef-lieu de daïra aucun rassemblement n’a encore eu lieu. Il mérite cependant de signaler qu’aucun leader politique, toutes formations politiques confondues, n’a encore daigné venir pour tenir des meetings ou des conférences débats au niveau de cette région. No comment.
Idir Lounès