La Maison de la culture rend hommage à Iguerbouchène

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Pour commémorer le centenaire de la naissance du compositeur, la direction de la culture et l’association, Mouhamed-Iguerbouchèn organisent, en collaboration avec la Maison de la culture, deux journées dédiées à la mémoire du défunt, où plusieurs activités sont programmées à la mémoire d’Iguerbouchène, pour ceux qui ne le savent pas, ce dernier est né le 13 novembre 1907 au village “Tighilt Nath Ouchen” près de Aghribs. Remarqué par un riche comte écossais, Fraser Roth, Iguerbouchène, qui vivait alors à Alger, à eu l’opportunité de côtoyer les grands de la musique moderne et classique notamment après son admission à la “ Royal academy of music” de Londres, où il ent comme professeur, le célébrissime Lord Levigston. A Vienne, il étudia la théorie musicale et l’harmonie et obtiendra plusieurs prix musicaux en Europe avant de composer, dès 1930 ses premières œuvres symphoniques. En 1937, il triomphe en Angleterre avec la 3e rapsodie mauresque.

A la même année, il collabore avec son ami Vincent Scotto, à la composition de la bande originale du célèbre film Pépé le Moko avec Jean Gabin.

La vocation musicale de ce génie, ne se limite pas à la musique symphonique, mais il écrit de nombreuses chansons à de jeunes chanteurs de l’époque, il composa dans le Boléro, le Mambo, la Samba, les chants du Sud et de l’Orient, les chants funèbres…etc. En 1945, il est nommée sociétaire définitif de la société des auteurs et compositeurs de musique. En 1946, il est chargé, avec Chikh Nordine de créer à la Radio des émissions en langues arabe et kabyle. Ami d’Albert Camus, et maîtrisant sept (7) langues différentes, Iguerbouchène possédait une culture extra-ordinaire. Il s’éteint le 21 août 1966 alors qu’il n’avait que 59 ans.

L’hommage que lui rend la Maison de la culture est plus que mérité. Une stèle sera inaugurée en son honneur dans son village natal. Un gala, des chorales, des poésies et une visite à sa maison sera également organisée.

Ahmed B.

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