En effet, beaucoup de versions nous ont été données autour de ce dramatique incident qui a coûté la vie à un enfant innocent pendant que son père a été également blessé.
De source généralement bien informée, on croit savoir que ce sont les terroristes embusqués dans une vieille maison abandonnéee qui ont tiré sur la Peugeot 205 que conduisait le nommé Ahcène Saïdj, enseignant accompagné de son fils, et qui roulait derrière un fourgon banalisé de l’ANP. Ainsi, c’est au cours du violent accrochage qui s’en est suivi que les deux victimes ont été prisés pour cible par les islamistes armés dont le nombre reste indéterminé, et ce, nonobstant la rapide riposte des militaires qui ont d’ailleurs poursuivi les terroristes en question qui avaient pris la poudre d’escampette vers le maquis d’Amjoudh, situé à quelques encablures du village Mezdata.
Une opération de ratissage dans les alentours a été illico presto déclenchée et des traces de sang ont été même trouvées dans les sentiers que les terroristes ont emprunté pour prendre la fuite. Une autre source nous informe que deux terroristes ont été abattus et un autre capturé vivant. Cette information est à prendre avec énormément de précaution surtout qu’aucun bilan officiel n’est, pour l’heure, disponible.
C’est dire enfin que le maquis d’Amjoudh allant de Tizi-Ouzou jusqu’à la commune de Souk El Tenine (Maâtkas) pullule toujours d’islamistes armés malgré le nettoyage qui a été fait par l’ANP durant le mois d’août. C’est précisément depuis cette base-arrière que l’attentat au véhicule piégé qui s’est produit à Maâtkas-ville a été planifié.
Un attentat qui avait fait plus de 10 blessés et causé d’importants dégâts matériels le 10 novembre dernier. La vigilance des éléments de la Sûreté de daïra a pu éviter un véritable carnage.
I. L.