Le réalisme béjaoui

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l Pour cette 6e journée du Championnat de la Régionale III GA, la formation du NC Béjaïa a réalisé une très bonne affaire en revenant de son périlleux déplacement à Timézrit avec une victoire très méritée arrachée laborieusement face à la coriace équipe de la JS Akbou. Les Akbouciens, pour qui la descente aux enfers continue en chute libre en n’accumulant que de mauvais résultats, ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes d’avoir laissé échapper une victoire ou du moins un nul équitable qui aurait arrangé les deux équipes, car il faut dire que les Béjaouis ont misé sur un nul et ont obtenu un succès auquel ils ne s’attendaient pas du tout.

Pourtant les camarades de Kherfellah ont démarré la partie tambour battant en se ruant à l’attaque et n’ont pas mis du temps pour ouvrir la marque dés la 15’ de jeu par Amri.

Suite à une action collective et ce dernier s’emparant le dernier d’un ballon et d’un tir majestueux a mis le cuir au fond des filets bougiotes.

Malgré cette petite avance de leur adversaire, les protégés de Yemma Gouraya n’ont pas fléchi, non seulement ils ont pu contenir les assauts des Akbouciens mais ils sont arrivés à réduire la marque à la

30’ suite à un penalty sifflé par l’arbitre que transformera Bouarata.

Les 22 acteurs ont été renvoyés ainsi aux vestiaires sur un score de parité.

A la reprise, les locaux accentuèrent leur domination en redoublant d’efforts mais ils n’ont pas mis beaucoup de temps pour finir par baisser les bras contrairement aux Béjaouis qui ont su gérer le match en concrétisant le peu d’occasions de buts qu’ils se sont créées. Sur les deux occasions de but qu’ils ont eues en seconde mi-temps, une a été la bonne.

Tout le monde pensait que la rencontre allait se terminer sur un nul lorsque Djouadi, à la 88’, reprend une passe du milieu du terrain, balaie deux défenseurs plus le gardien de buts avant de loger le cuir au fond des filets des Akbouciens. Avec cette victoire, les Béjaouis améliorent leur position au classement et les Akbouciens s’enfoncent davantage au fond des abysses.

L. B.

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