Ce problème, nous a-t-on signalé, touche la classe de première année, qui compte une vingtaine d’élèves : “Le hic est que les élèves se présentent chaque jour du matin au soir pour ne rien faire. Ils sont tout juste gardés par des agents recrutés dans le cadre de l’emploi de jeune ou du filet social”, nous a déclaré un parent d’élève.
Evidemment, ce climat d’abandon et de déliquescence se répercutera d’une façon négative sur l’avenir de ces innocents. Cette école n’est pas dotée d’une association de parents d’élèves ce qui explique le manque de réaction en vue de solutionner ce problème. Rien n’empêche que des parents d’élèves, ont soulevé ledit problème et le directeur de cet établissement l’avait déjà signalé à l’inspecteur de la circonscription depuis longtemps déjà. D’après certains parents rencontrés, leurs enfants souhaiteraient avoir un enseignant tout comme les autres classes. “Cette situation nous inquiète énormément, surtout que ces enfants sont à leur première année. Il faut que les responsables concernés dégagent une solution d’urgence”, déplore un autre parent d’élève.
A signaler que l’année précédente, une des classes de l’école primaire Issanadjen I a vécu le même problème, où les élèves ont passé plusieurs mois sans enseignant.
Du point de vue des personnes proches de ce secteur, ce n’est pas le manque d’enseignants qui pose problème, vu qu’il existe un surplus de moyens humains.
Le problème réside dans la mauvaise gestion de la carte scolaire et des permutations dans cette circonscription. En attendant qu’une solution d’urgence soit dégagée, le spectre d’une année blanche plane sur ces enfants innocents en quête du savoir.
Mourad Hammami
