Un village à l’agonie

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l Situé à quelques encablures du château de la comtesse d’Aokas, Azemour est un village qui se laisse aller à une léthargie profonde. Ce village comme son appellation l’indique, dispose d’une centaine d’oliviers. Toutefois, ce petit bourg est dépourvu de tout établissement pédagogique. Il n’y a ni école primaire, ni centre de soins ni encore moins une aire de jeux. Faute de quoi, les écoliers payent très cher pour rejoindre leur établissement situé à Tala Khaled en s’exposant à tous les dangers de la route, et ce en traversant la RN 9, reliant Béjaïa à Aokas. Concernant l’association du village, les citoyens rencontrés s’accordent à dire qu’elle n’assume pas la mission pour laquelle elle a été créée. Ferhat, un des villageois déclare que l’association du village est même ignorée par un bon nombre de citoyens.

Il reste que les citoyens d’Azemour aspirent à voire meiux en accrochant tous leurs espoirs sur la nouvelle assemblée communale qui sera connue à partir du 29 novembre prochain.

Fatah Chabane

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