Insuffisances au CEM base 4

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Inauguré après les vacances d’automne, le CEM base 4, venu à point nommé soulager le CEM Frères-Sellam de Bou Ighzert, souffre tout de même de quelques insuffisances qui peuvent influer négativement sur le rendement des élèves. En effet, si au niveau des locaux il n’y a, pour le moment, pas de manque, les autres commodités ne sont pas encore aurendez-vous.

A commencer par l’électricité. Les élèves travaillent sans lumière. Selon le directeur de l’école Frères-Sellam, cette commodité ne tarderait pas à entrer en service. N’empêche que cela gêne beaucoup les apprenants, notamment le matin aux dernières heures de la journée. Il n’y a pas d’eau courante. Le collège est alimenté par la commune à l’aide d’une citerne. “Impossible de travailler sans eau”, nous dit un professeur rencontré dans la cour à la recherche d’une bouteille d’eau. Par ailleurs, nous avons appris que les élèves pourraient supporter un hiver glacial car pour le moment le chauffage n’est pas prêt.

Le manque est aussi flagrant au niveau des autres moyens : pas de photocopieur, pas de micro-ordinateurs, et encore moins de bibliothèque. Si la cantine scolaire n’est pas elle aussi opérationnelle, une solution a été trouvée. Les 194 élèves de cet établissement se restaurent toujours au sein du CEM d’origine. “L’APC a mis à leur disposition deux bus. Les organisations pédagogiques ont été établies de façon à ce que nos élèves prennent leurs repas avant douze heures trente pour permettre aux élèves du nouveau collège de manger”, nous a confié à ce sujet Ramdane Derdiche, en sa qualité de directeur du CEM Frères-Sellam. Les parents d’élèves espèrent que ces manques ne dureront pas, particulièrement le chauffage. Notre interlocuteur dit que depuis l’inauguration de ce deuxième collège, les enseignants et les élèves travaillent dans des conditions acceptables. Certes, ce CEM est un soulagement, mais il est peut-être temps de penser au moyen de réaliser un autre CEM pour les villages d’Ath Hmich, de Melail, de Kalous, d’Imarzak et d’Ihamdiouènen et pourquoi pas d’un lycée.

Amar Ouramdane

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