Le FFS au finish

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l Le coude-à-coude, entamé lors de la campagne électorale, entre le FFS et le RCD s’est finalement prolongé jusqu’à la proclamation des résultats et le doute a plané jusque tard dans la soirée. Jusqu’à l’ultime minute, personne ne pouvait prévoir qui allait être plébiscité, tant les résultats qui arrivaient gonflaient les chiffres à tour de rôle. Les résultats chiffrés donnent finalement le RCD devant son éternel rival avec 1 529 voix contre 1 490 pour le FFS. La différence de 39 voix n’ayant aucune incidence sur le nombre de sièges, les deux partis s’en sortent à égalité avec quatre sièges chacun. La loi électorale, favorisant le candidats le plus âgé, en cas d’égalité, serait toujours en vigueur et donnerait, donc, l’avantage au parti d’Aït Ahmed pour la présidence de l’APC. Comme il fallait s’y attendre, les électeurs ont consacré celui qu’ils estiment être le mieux placé pour sortir la commune du marasme dans lequel elle a été plongée par plusieurs années d’absence de politique de développement. Le FLN, contre toute attente, arrive en troisième position avec 610 voix qui lui donnent deux sièges, malgré les luttes intestines qui lui ont valu l’inimité de certains de ses militants. Quant au RND, il a lui même laissé passer sa chance, lors des deux années où il a eu à présider aux destinées de la commune. Son bilan peu reluisant n’a pas plaidé en sa faveur. L’unique siège qu’il a obtenu avec 562 voix illustre bien la position qu’il occupe désormais sur l’échiquier politique local. Le PT, l’invité de dernière heure n’a pas pu prétendre à un quelconque siège avec ses 104 sympathisants. Le verdict des urnes a été, encore une fois, implacable, et comme nous l’avions écrit précédemment, nos citoyens ne sont pas amnésiques. On ne peut pas les berner indéfiniment. Notons que même s’il a évolué en comparaison des partielles de 2005, le taux de participation demeure faible avec 39,58%.

Nacer B.

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